En France, le régime de la conduite accompagnée autorise un jeune d’au moins 15 ans à s’exercer devant un volant avec son tuteur légal à ses côtés. On appelle cela de façon plus précise l’apprentissage anticipé de la conduite et cela permet notamment de réduire l’accidentalité chez les conducteurs venant d’obtenir leur permis. En Belgique, le terme de “conduite accompagnée” n’existe pas et on parle plutôt de “filière libre”. Dans cet article, on vous livre les trois éléments les plus importants à connaître sur cette filière qui s’adresse aussi aux jeunes.
L’inscription au rendez-vous pédagogique est obligatoire en Wallonie
En Belgique, quel que soit votre lieu de résidence, il faut en premier lieu obtenir le permis de conduire théorique avant de choisir la filière libre. Toutefois, il y a quelques variations en fonction de la région administrative dans laquelle vous passez le permis par la suite. Pour le cas de la Région wallonne, il est ainsi obligatoire d’effectuer une inscription au rendez-vous pédagogique qui doit avoir lieu via une auto-école agréée.
Pour information, il a été instauré dans le but de sensibiliser les jeunes aux risques routiers et de les conscientiser à propos de la complexité de conduire une voiture. Ce rendez-vous est également utile pour les guides du candidat conducteur qui en profiteront pour réviser quelques bases. Il s’agit d’une formation d’approximativement 3 heures et cela ne fait de mal à personne, croyez-nous !
L’âge minimal est de 17 ans pour s’inscrire en filière libre
C’est un point qui diffère assez radicalement de la France. Alors que l’apprentissage anticipé de la conduite peut débuter dès 15 ans avec l’obtention du permis de conduire à 17 ans (contre 18 ans en temps normal), il faut avoir minimum 17 ans en Belgique pour s’inscrire en filière libre. Par conséquent, il n’y a pas de passe-droit avec ce régime : vous ne pourrez donc pas passer l’examen pratique avant vos 18 ans.
De plus, il vous faudra parcourir au moins 1500 km en remplissant régulièrement un journal de bord (Roadbook). Ce dernier est utilisé pour assurer le suivi de votre apprentissage et montrer que vous avez acquis une certaine expérience de conduite.
Avant l’examen pratique, vous devrez passer un test de perception des risques
Enfin, depuis le 1er juillet 2018, un test de perception des risques est obligatoire en Belgique avant le passage de l’épreuve pratique. Cette épreuve n’est clairement pas la plus difficile puisqu’elle se présente sous la forme de questions entièrement informatisées. Vous êtes ainsi assis devant un PC et une séquence vidéo s’enclenche avec une vue à la première personne (comme si vous étiez dans votre voiture).
L’enjeu ici est de cliquer sur les risques qui surviennent à l’écran. Par exemple, si vous voyez un motard qui pousse sa moto au milieu de la chaussée, il faut cliquer dessus. Les situations sont ainsi assez variées, mais si vous êtes quelqu’un de suffisamment vigilant, vous ne devriez pas rencontrer de difficultés. Nous vous recommandons néanmoins de vous entraîner avec des tests blancs disponibles en ligne afin d’être prêt le jour J !